la kilbe
LE 15 AOUT : FETE ANNIVERSAIRE DE LA CONSECRATION DE L'EGLISE
A l'origine la kilbe était une foire kermesse qui célébrait la fête anniversaire de la consécration du maitre autel de l'église.
La kilbe avait lieu à Landser sur les deux week-end suivant la fête de l’Assomption. Les kilbes étaient le seul endroit à l’époque où jeunes et vieux pouvaient s’amuser et elles s’étalaient dans les différents villages de la fin du printemps au début de l’automne : Bruebach était la première début mai, Dietwiller début juillet, Steinbrunn mi-septembre, etc…
A Landser, elle se tenait sur la place du vieux village et était organisée par les sapeurs pompiers. La piste de danse se trouvait sur la place devant la maison du corps de garde, qui servait à stocker les boissons pendant les fêtes de la kilbe. Les tables étaient positionnées autour sous les vieux tilleuls. Je me souviens bien du charpentier, Boetsch Seppi je crois, qui avait la mission de mettre en place cette piste de danse légèrement surélevée.
L’orchestre était composé de 4 ou 5 musiciens qui se trouvaient sur une estrade surélevée de 2 mètres qui tournait le dos au jardin Mutterer/Wurtzel.
Les musiciens, souvent hébergés pour le repas par les habitants faisaient le tour du village en jouant des airs variés pour entraîner les gens vers la place. Pendant que Schurch Paul et Kleiber Raymond étaient chargés de récupérer les tickets, les couples multipliaient les valses, marches, polka, tango,… (ce n’était pas encore le temps des slows, jerk, twist,…). Et pour les jeunes, il y avait le stand de friandises et jouets tenu par Beck Rudi (il était également marchand de chaussures ambulant).
Les jeunes, surtout les filles, ne fréquentaient les fêtes et les bals que dans leur village, afin d’éviter de rencontrer des partenaires de l’extérieur. Si quelqu’un voulait fréquenter une jeune fille d’un autre village, c’était la déclaration de guerre entre villages ( Renée en voulait encore longtemps à Monique d’être venue « piquer » Roger aux jeunes filles du village !). Plus tard ça a changé. D’ailleurs dès les années 20, Resch Alfred, qui tenait avec son épouse Adeline le restaurant au Pigeon d’or de 1919 à 1945, animait toujours en jouant de l’accordéon ... ce qui attirait jeunes et vieux du village et des villages alentour.
Que de bons souvenirs, mais la kilbe de Landser a disparu dans les années 60. Je me souviens bien d’un essai de faire revivre la kilbe dans le nouveau quartier à la fin des années 70, mais ce n’était plus la même ambiance…
Selon certains anciens ,elle se tenait parfois également sur la Munimatta (propriété de la commune) à côté du Riedgassla.
TEMOIGNAGE D'UN AMI DE LANDSER
FT 2023
CHANSON
Hett ìsch Kìlb un morn ìsch Kìlb
Bis àm Zischtig z’Owa,
Wenn i zu mim Schàtzala kumm,
Sàg’im güata n’Owa
Güata n’Owa mi liawa Schàtz
Sàg m’r wu di Bettala steht
Hìntrem Ofa àn d’r Wànd
Wu im Sepp si Kìttel hangt
Sepp, Sepp, dü àlter Lump,
Hàsch nìtt gwìsst às d’Kìlwa kummt
Hattsch di Gald im Seckala b’hàlta,
Hattsch o kenna Kìlwa hàlta.
La kilbe avait lieu à Landser sur les deux week-end suivant la fête de l’Assomption. Les kilbes étaient le seul endroit à l’époque où jeunes et vieux pouvaient s’amuser et elles s’étalaient dans les différents villages de la fin du printemps au début de l’automne : Bruebach était la première début mai, Dietwiller début juillet, Steinbrunn mi-septembre, etc…
A Landser, elle se tenait sur la place du vieux village et était organisée par les sapeurs pompiers. La piste de danse se trouvait sur la place devant la maison du corps de garde, qui servait à stocker les boissons pendant les fêtes de la kilbe. Les tables étaient positionnées autour sous les vieux tilleuls. Je me souviens bien du charpentier, Boetsch Seppi je crois, qui avait la mission de mettre en place cette piste de danse légèrement surélevée.
L’orchestre était composé de 4 ou 5 musiciens qui se trouvaient sur une estrade surélevée de 2 mètres qui tournait le dos au jardin Mutterer/Wurtzel.
Les musiciens, souvent hébergés pour le repas par les habitants faisaient le tour du village en jouant des airs variés pour entraîner les gens vers la place. Pendant que Schurch Paul et Kleiber Raymond étaient chargés de récupérer les tickets, les couples multipliaient les valses, marches, polka, tango,… (ce n’était pas encore le temps des slows, jerk, twist,…). Et pour les jeunes, il y avait le stand de friandises et jouets tenu par Beck Rudi (il était également marchand de chaussures ambulant).
Les jeunes, surtout les filles, ne fréquentaient les fêtes et les bals que dans leur village, afin d’éviter de rencontrer des partenaires de l’extérieur. Si quelqu’un voulait fréquenter une jeune fille d’un autre village, c’était la déclaration de guerre entre villages ( Renée en voulait encore longtemps à Monique d’être venue « piquer » Roger aux jeunes filles du village !). Plus tard ça a changé. D’ailleurs dès les années 20, Resch Alfred, qui tenait avec son épouse Adeline le restaurant au Pigeon d’or de 1919 à 1945, animait toujours en jouant de l’accordéon ... ce qui attirait jeunes et vieux du village et des villages alentour.
Que de bons souvenirs, mais la kilbe de Landser a disparu dans les années 60. Je me souviens bien d’un essai de faire revivre la kilbe dans le nouveau quartier à la fin des années 70, mais ce n’était plus la même ambiance…
Selon certains anciens ,elle se tenait parfois également sur la Munimatta (propriété de la commune) à côté du Riedgassla.
TEMOIGNAGE D'UN AMI DE LANDSER
FT 2023
CHANSON
Hett ìsch Kìlb un morn ìsch Kìlb
Bis àm Zischtig z’Owa,
Wenn i zu mim Schàtzala kumm,
Sàg’im güata n’Owa
Güata n’Owa mi liawa Schàtz
Sàg m’r wu di Bettala steht
Hìntrem Ofa àn d’r Wànd
Wu im Sepp si Kìttel hangt
Sepp, Sepp, dü àlter Lump,
Hàsch nìtt gwìsst às d’Kìlwa kummt
Hattsch di Gald im Seckala b’hàlta,
Hattsch o kenna Kìlwa hàlta.
